Chroniques d'Ojamax: Enlèvement et Séquestration

Épisode 14: Enlèvement et Séquestration

Copper faisait craquer chacun de ses doigts un part un, le regard menaçant. « Je te résume la situation, on cherche des réponses et tu n’as pas intérêt à nous mentir. Où se trouve Freyr ? Où est notre ami ? ». Le militaire ne répondait pas. « Bien ! Tu es peu loquace, mais je vais peut être t’aider à retrouver la parole. » Copper sortit de sa poche un jeu de plaque d’identification militaire. « Ces plaques appartenaient à ton ami qui a eu la mauvaise idée de chasser une  tigresse, toi tu t’en es sorti un peu mieux avec le lion. La véritable question est : pour combien de temps ? Alors maintenant soit tu nous dis ce que je veux savoir soit je te laisse avec mes amis et on te renverra à ta femme dans une enveloppe. »

Le militaire se résigna devant la détermination de Copper, mais surtout devant la peur que lui inspirait L’UDD. « Je vais tout vous dire. Par pitié, ne me tuez pas, j’ai deux enfants : l’homme que vous recherchez se nomme en fait Docteur Wolfgang Debria Freyr. Ce n’est pas vraiment un militaire,  c’est un scientifique qui travaille pour la Streika sur la conception d’arme de destruction massive. Enfin c’est ce qu’il faisait avant de mettre au point des missiles balistiques temporels, ceux qui ont servi pour le raid sur Clint City. Il ne vit pas ici, vous ne pourrez le trouver qu’à Neftyanik, la capitale mais il y a une chance, une chance pour… » « On va pas y passer trois plombes, un lieu, une date ou je te laisse avec elle. » « Demain, à onze heures,  sur l’aérodrome de Sofitia, il doit venir présenter un nouveau concept de missile pour l’armée de l’air, c’est à une quarantaine de kilomètres d’ici à la lisière de la forêt à l’est. » « Maintenant dis-nous où se trouve notre ami. » « Ils l’ont emmené dans la tour de glace. Je n’en sais pas plus, je… je vous le jure. » « Tu sais, j’aurais bien envie de te croire sur parole mais je veux m’assurer de ta bonne foi, tenez-le ! » Ordonna Copper. Tanaereva et Greow savaient ce qu’ils avaient à faire, ils se jetèrent sur lui pour lui maintenir la mâchoire ouverte. Vryer s’approcha de lui et lui jeta une de ses inventions au fond de la gorge. « Cette jolie puce que mon ami, le docteur maboule vient de te faire ingérer va se greffer sur une valve de ton cœur, s’il t’avait pris l’idée de nous mentir : Boom ! Des petits morceaux de toi se répandraient un peu partout. Rien à ajouter ? » Le militaire secoua la tête de gauche à droite. « Bien, maintenant le marchand de sable va passer… ». On entendit un bruit sourd, puis le militaire tomba face contre terre. Tanaereva lui avait assigné un coup derrière le crâne, ce qui eut pour effet de dérégler son oreille interne et de l’envoyer dans les vapes. Vryer pleurait. « Qu’est ce qui t’arrive à toi » lui lança Clara. « Il m’a appelait « ami » c’est la première fois que je suis l’ami de quelqu’un… » « Pitoyable ! » Rétorqua la belle en se tenant la tête.

Ils se mirent en route en se fiant aux indications qu’ils venaient de recevoir. Ils savaient que la Streika devait déjà être à leur recherche et que l’homme qu’ils avaient laissé dans la forêt ne tarderait pas à leur dire où il se rendait. «  Si on va dans cette base, ils vont nous tomber dessus sans qu’on ne puisse rien faire. Par contre, avec les informations qu’on a, on peut la jouer fine. On sait que le docteur Freyr vient de la capitale pour se rendre à l’aérodrome. » Copper sortit une carte de la région de son sac à dos. «La chance est avec nous, il n’y a qu’une route pour se rendre dans ce coin reculé. Il va forcement passer par là et comme ils nous attendrons gentiment à la base, il ne devrait pas trop être gardé. Voila mon plan… » L’UDD marcha à travers bois toute la journée avant de s’arrêter à la tombée de la nuit « La journée fut longue pour vous les amis entre se réveille en pleine nuit par Vigrid, et votre course poursuite avec la Streika, ça fait une paire d’heure de sommeil en retard.  Demain,  il faudra se lever tôt pour ne pas rater notre nouvel invité. » La nuit se passa sans soucis, la fatigue les avait tous plongés dans un sommeil profond.  Le jour montra le bout de son nez, l’UDD était sur pied pour accomplir le plan de Copper. Chacun avait son rôle, il ne restait plus qu’à tout mettre en place. Leur choix se porta sur la sortie d’un virage, Tanaereva et Vryer se placèrent d’un coté de la route tandis que Clara et Greow couvrait l’autre coté. Copper coordonnait l’ensemble de l’opération, depuis le virage pour voir arriver la voiture de loin. L’attente leur parut une éternité, avant que le Sentinel put distinguer le convoi au loin. Deux motos ouvraient la route, suivie d’une voiture portant les couleurs de la Poldachie.  Copper descendit de son point d’observation, pour se mettre en position dans le fossé en contrebas.  Le vrombissement des moteurs se faisait de plus en plus en proche. Les motos sortirent du virage, Copper sortit de sa cachette pour se précipiter au milieu de la route en faisant de grand signe. Les motards n’eurent aucun mal à reconnaitre un des hommes les lus recherché de Poldachie. Ils firent demi-tour pour rejoindre la voiture qui sortait à son tour de virage. Ils criaient « Embuscade ! Embuscade ! »

Mais trop tard Greow arracha le pieu qui retenait des rondins de bois et les empêcha de faire demi tour, Tanaereva fit de même de son coté ne leur laissant aucune chance d’aller plus loin. La confusion régnait en contrebas, les motards ne savaient plus d’où les attaques provenaient, le chauffeur de la voiture tenta de forcer le barrage, sans succès.  Vryer cria : « Rendez-vous, si vous ne voulez pas qu’on vous troue la peau. Posez vos armes à terre, sortez du véhicule et couchez-vous. »  Les militaires de la Streika s’exécutèrent. Copper ressortit sa tête du fossé dans lequel il s’était réfugié, à quelques mètres des militaires. L’UDD avait triomphé avec quelques bouts de bois et beaucoup d’audace. « Restez au sol ! Mes hommes vous tiennent en joue, le premier qui bouge ira rejoindre ses ancêtres. »  Ordonna le Sentinel. Ce dernier s’avançait en direction de la voiture où un homme d’un âge avancé se tenait. Il était tout de noir vêtu et portait de petite lunette. « Docteur Freyr ? » Questionna Copper. L’homme ravala sa salive et acquiesça. « Nous avons à vous parler. » « D’accord mais pas ici, je connais un endroit où nous seront tranquilles. »

L’homme semble bien coopératif, pour quel raison ? Est-ce une nouvelle ruse de la Streika ? Ou Freyr est-il prêt à les aider ?

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